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Nulla dies sin linea

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Vivre ou rêver sa vie...

Vous êtes sur un blog d'écriture qui a connu plusieurs mutations. Ce blog suit ma route depuis de nombreuses années désormais, perdant ou gagnant du contenu au gré des vents et de ma météo intérieure.

Cette route me plait, son paysage est plutot sympathique, parfois surprenant, burlesque ou inatendu, mais toujours intéressant, enrichissant à mes yeux.

Mi 2010 la route a biffurqué en angle droit, changeant brusquement d'orientation, de paysage et de destination. Le nouveau décor est si riche que je lui dois toute mon attention. Cela implique moins de temps pour écrire ici, faisant mentir en ligne ma devise "Nulla Dies Sin Linea".

Presque 5 années ont passées. Une pause dans laquelle j'ai vécu tout plein de belles choses qui, si elle m'ont enrichie, m'ont éloignée de l'écriture. Aujourd'hui j'ai d'autres priorités : Ririe (née en 2012), Fifi (né en 2013) et Loulou (né en 2015)... sans oublier leur géniteur "l'homme".
Mais l'envie est toujours là, alors pourquoi ne pas reprendre un peu le voyage ? Je ne promets pas de faire du quotidien, juste d'essayer de reprendre mon carnet de croquis... peut être un peu différemment ?

Cordialement,

CMASC,
aka Sylvia George

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Cmasc, portraits croqués

Photo, peinture ou dessin, les portraits m'intéressent depuis longtemps. 
Que sait-on d'un personnage, face à son image ?
Que disent les lignes ?
Que cachent-elles ?

Je vous propose une expérience : chaque jour, à heure fixe, apparaît un nouvel article, portrait d'une personne réelle ou rêvée.  
Découvrez portraits croqués différement, par les mots plutôt que par les images. Acceptez cette invitation à un voyage dans l'imaginaire. 
Et profitez bien du paysage... 

9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 16:00

 

Veillée d’arme
Reflet de charme
Paradoxe
Equinoxe

 

 

Je n’existe pas en tant que tel. Dans le vide je n’ai pas de raison d’être. Ce sont les choses et les gens qui parlent à travers moi. Jamais je n’aurais mon opinion, mon idée, mon interprétation propre. Est cette neutralité de genre qui me rend inquiétante ? Devant moi point de masque qui tienne, je ne comprends pas le mensonge, ni le rêve, ne suis la clé d’aucun songe ni l’auteur d’aucune trêve.

Tu peux te cacher de l’autre coté de la pièce, je sais que tu es là.

Je te vois…

Mon regard te gêne ?

Pourquoi ?

 

Est-ce son impartialité ?

Je renvoie l’image telle que je la perçois. Nul procès dans mon reflet. Pas de pensée cachée. Je suis brut. Authentique. 

Tu peux jouer sur la lumière, adoucir ton visage à travers ma luminosité.  Tu ne peux me tromper.

 

Est-ce sa critique ?

Mais je ne peux te montrer autre chose que ce que tu interprètes lorsque tu me regardes. Je n’ai d’autre jugement que celui que tu te donnes.

 

Est-ce son immobilisme ?

Je suis là soir et matin, dans les bons jours comme les mauvais. Tu m’as montré ton chagrin, tes lendemains d’excès. C’est vrai, je suis toujours au même endroit, comme une fenêtre sur toi.

 

Est-ce parce qu’il te ressemble ?

Je suis toi. Mais pas comme tu es : je te reflète, ce qui signifie qu’en moi tu es inversée : jamais donc ne serais vérité.

 

 

Accepte mon reflet pour pouvoir l’ignorer. Toi seul peux l’habiter, ou bien t’en libérer.

 

 

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