Allure blafarde
Vivant grand train
Comme par mégarde
Elle était là, à un mètre de lui. Couchée sur le coté, ses longues jambes ramenées contre la poitrine.
Elle dormait.
Ses cheveux clairs cachaient en partie son visage, mais il voyait sa bouche bien ourlée.
Thierry avança jusqu'à la tête du lit. Il s’agenouilla devant elle, la contemplant longuement.
Son souffle était régulier. Il était hypnotisé par sa poitrine qui se soulevait et se baissait régulièrement. Elle était tellement belle. Son visage si expressif était si doux dans le repos.
Thierry était envoûté.
Il le savait.
S’en foutait.
S’en réjouissait ?