Blond, yeux noisette
huit ans
Part en courant lorsque quelque chose le contrarie
Est souvent contrarié
Héros malgré lui
Valentin partit en trombe une fois de plus de l'autre coté du terrain de foot . Furieux, Yannick se précipita derrière lui, criant de ne pas aller vers le ruisseau. Valentin biffurqua bien évidement vers le gave, sautant sur les premières pierres.
(...)
Tout les enfants descendent du train, tombent dans les bras de leurs parents. La plupart sont tellement content de les retrouver qu'ils en oublient de me dire au revoir.
Ce n'est rien, leurs sourires me suffisent.
Un seul reste aabandonné sur le quai, cherchant du regard sa mère parmi cette armée de grandes personnes inconnues : Valentin. En moins de vingt minutes, enfants, parents et valises ont quitté le quai, repartant aux quatres coin de l'île de France.
Debout, bien droit, paraissant si fragile dans son Tshirt à rayure et son bernuda trop grand, Valentin n'a pas bougé. Je suis maintenant près de lui. Sa mère n'est pas en retard. Je l'ai appelée. Elle a tout simplement oublié qu'il rentrait aujourd'hui.
Valentin avait déjà comprit lorsque j'ai raccroché. Il n'était même pas surprit.