Conte de 828 mots à 8 mains et 4 cerveaux
- « A quoi bon l’aimer si ce n’est pas réciproque ? » Se disait-il.
Toute sa vie lui avait été dédiée et maintenant tout s’écroulait par terre. Mais, en fait, l’aimait-il encore, Ou n’était-ce qu’une habitude, un "arrangement" psychologique de son inconscient pour ne pas faire face au fait qu’il n’avait jamais aimé personne ? Pour quelles raisons était-il comme cela ? Un choc émotionnel dans sa petite enfance ? Une nounou trop chaleureuse ? Pour le savoir, il alla consulter (après ses amis) des docteurs qui ne purent ni expliquer son cas, ni encore moins le guérir.
- « Mais quel est mon problème ? » Les psy lui expliquaient aussitôt d’où provenait son malaise : « En fait, jeune homme, vous n’avez tout simplement pas confiance en vous. Vous mangez bien le matin ? Aaah, Oui ? Et que pensez-vous de la Yougoslavie ? » De questions bêtes en affirmations idiotes, une psychologue réussit à faire pleurer Sébastien. « Oh, Kay ! » dit-elle « je vois ce qui ne va pas… »
- « Ah oui, ah oui, ah oui, Alors vous allez pouvoir enfin me guérir ! » Demanda Sébastien, plein d’espoir d’un seul coup… « je ne vois qu’une seule chose à faire » dit la psy, « il vous faut partir loin de cet amour impossible, loin de chez elle donc loin de chez vous. Il faut partir en exil. »
(Au fait, il s’agit d’une psychologue : pourquoi pas un psychologue ? C’est vrai quoi : à chaque fois que l’on parle de psychologue on a l’image d’une bonne femme entre deux âges de taille moyenne et un peu grosse qui mâche des Carambar en fumant la pipe… C’est vraiment banal ! Enfin, chacun ses références).
La suite demain