Bien
Mal
Vient
Râle…
Pelotonné contre sa dulcinée, il est bien, assis dans ce train. Il est dans ses bras, la tête dans son cou, les yeux clos.
Sa main sur la sienne.
Elle lui parle doucement, lui caresse les cheveux. Etre dans ce moment. Sans penser à l’avenir. Sans revoir son passé.
Il se rapproche encore d’elle.
Elle lui caresse la joue, douce, maternelle. Il est enfant dans ses bras, petit, immortel.
Y’a pas de monde des grands dans ce cas. La vie est belle. Il se redresse un peu, front contre sa joue… S’écarte un instant : elle est si belle… Se repose doucement contre son séant. Il est si fatigué. Il va bientôt partir.
L’instant présent. Sans le passé, sans avenir.
Il n’aura jamais trente ans. Sans lui elle va vieillir.