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Nulla dies sin linea

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Vivre ou rêver sa vie...

Vous êtes sur un blog d'écriture qui a connu plusieurs mutations. Ce blog suit ma route depuis de nombreuses années désormais, perdant ou gagnant du contenu au gré des vents et de ma météo intérieure.

Cette route me plait, son paysage est plutot sympathique, parfois surprenant, burlesque ou inatendu, mais toujours intéressant, enrichissant à mes yeux.

Mi 2010 la route a biffurqué en angle droit, changeant brusquement d'orientation, de paysage et de destination. Le nouveau décor est si riche que je lui dois toute mon attention. Cela implique moins de temps pour écrire ici, faisant mentir en ligne ma devise "Nulla Dies Sin Linea".

Presque 5 années ont passées. Une pause dans laquelle j'ai vécu tout plein de belles choses qui, si elle m'ont enrichie, m'ont éloignée de l'écriture. Aujourd'hui j'ai d'autres priorités : Ririe (née en 2012), Fifi (né en 2013) et Loulou (né en 2015)... sans oublier leur géniteur "l'homme".
Mais l'envie est toujours là, alors pourquoi ne pas reprendre un peu le voyage ? Je ne promets pas de faire du quotidien, juste d'essayer de reprendre mon carnet de croquis... peut être un peu différemment ?

Cordialement,

CMASC,
aka Sylvia George

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Cmasc, portraits croqués

Photo, peinture ou dessin, les portraits m'intéressent depuis longtemps. 
Que sait-on d'un personnage, face à son image ?
Que disent les lignes ?
Que cachent-elles ?

Je vous propose une expérience : chaque jour, à heure fixe, apparaît un nouvel article, portrait d'une personne réelle ou rêvée.  
Découvrez portraits croqués différement, par les mots plutôt que par les images. Acceptez cette invitation à un voyage dans l'imaginaire. 
Et profitez bien du paysage... 

14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 16:53

seisme-Haiti-2.jpg16 ans.
Une jeune fille pleine de vie et de joie
Trois frères, une sœur.
Dixie vit à Haïti dans une maison en dur.
Figurante
 

Les voisins ont entendus leurs cris. Ils ont commencé à déblayer les débris pour tenter de les dégager. Dixie et son frère Jean Didier sont coincés côte à côte, à quelques centimètres. Jean Didier est sur le dos, Dixie sur le ventre. Dès que son torse fut dégagé, elle a pu attraper la main de son petit frère. Ce contact leur permet de rester fort, de ne pas avoir peur. De ne pas craquer. Ils sont ensemble, coincés par une même poutre, la poussière et le sang maculant leurs vêtements clairs et leur peau noir.

Personne ne sait où Jean Max se trouve dans les décombres.
Personne ne sait comment les dégager.
Personne ne les laissera tomber.

Deux heures plus tôt, Dixie était dans la cuisine avec deux de ses frères. Jean Didier avait allumé le transistor et Jean Max faisait une imitation de Michael Jackson. Debout devant la gazinière, la spatule dans la main, Dixie se souvient qu’elle riait à gorge déployée lorsque la terre s’est mise à trembler.
Les trois enfants se sont précipités sous la table à manger. Ils se sont pelotonnés l’un contre l’autre. Elle n’avait pas peur. Elle savait que sa maison était solide... Et la maison a tenu. Soulagés, les enfants ont attendus quelques minutes avant de sortir de sous la table. Ils allaient quitter la maison lorsqu’une réplique du séisme l’a fait s’écrouler sur leurs têtes.

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